La promotion au travail n’est pas seulement une question de compétences. C’est aussi un jeu de posture, de stratégie et de visibilité, un terrain sur lequel trop de femmes se font discrètes, espérant que la qualité de leur travail suffira à les faire avancer.
La réalité est moins romantique : les promotions se gagnent, se négocient, se préparent.
Et certaines erreurs, souvent héritées d’habitudes ou de conditionnements, coûtent cher. Très cher.
Voici les 7 erreurs les plus fréquentes… et comment les éviter.
Ne pas négocier son salaire d’entrée
Presque impossible à rattraper ensuite.
Ton point de départ détermine tout le reste : ton salaire futur, ton positionnement, et la manière dont on te perçoit.
Accepter sans négocier, c’est envoyer un signal silencieux : je prends ce qu’on me donne.
Et ce signal te suit longtemps, parfois pendant toute ta carrière dans l’entreprise.
Rester dans la posture de “stagiaire à vie”
On t’aime bien, mais on ne te promeut pas.
Toujours là à rendre service, exécuter sans questionner (et surtout des petites tâches), pendant que les autres prennent la lumière et les projets qui comptent.
Une posture de soutien n’est pas une posture de leader.
Et sans posture de leader, pas de promotion au travail.
Être trop scolaire dans son travail
Le faire savoir est > au savoir faire
Tu te contentes de cocher les cases et tu attends sagement qu’on remarque ton travail.
Tu pourras attendre longtemps.
La promotion au travail ne récompense pas la discrétion.
Elle récompense l’impact visible. Celui que tu assumes, que tu racontes et que tu prends le temps de mettre en avant.
Ne pas être ton propre agent
Tu n’as pas à t’excuser d’exister.
Présente tes réussites, parle de tes projets, prends la parole.
Si tu ne racontes pas ton histoire, quelqu’un d’autre le fera à ta place.
Et il ou elle la racontera moins bien que toi.
Être son propre agent, c’est stratégique. C’est professionnel. C’est indispensable pour obtenir une promotion au travail.
Négliger ton réseau actuel et futur
Rester dans ta bulle ne te servira pas.
Tu dois connaître les bons interlocuteurs, les projets qui émergent, les dynamiques internes.
La promotion au travail n’est pas seulement une affaire de performance : c’est aussi une affaire de circulation de l’information.
Réseaute avec les autres équipes. Fais-toi connaître, crée des ponts.
Les opportunités passent rarement par la porte d’entrée. Elles arrivent par les relations.

Jouer aux dames au lieu de jouer aux échecs
Être réactive et non stratégique
Attendre l’entretien annuel pour parler salaire, attendre qu’un poste s’ouvre pour se positionner…
Mauvais timing = opportunités perdues
La promotion au travail se gagne en anticipant, en plantant des graines des mois avant, en se rendant “déjà incontournable” avant même qu’un poste existe.
Avoir une fidélité mal placée
Rester coûte que coûte dans cette boîte
Espérer que “ça finira par s’arranger” ou que ton manager “va enfin voir ton travail”.
T’accrocher à une entreprise qui ne te fait pas avancer.
La seule loyauté obligatoire, c’est celle que tu te dois à toi-même. Si l’entreprise n’investit pas dans ta progression, tu as le droit et le devoir de bouger. La mobilité crée les meilleures promotions au travail. Et parfois, la vraie promotion… c’est ailleurs.
La promotion au travail n’est jamais un accident. Elle est la conséquence directe de la manière dont tu te positionnes, te rends visible, défends ta valeur et tires les bonnes ficelles au bon moment.
Ces 7 erreurs coûtent des promotions à trop de femmes.
À toi de choisir de ne plus en faire partie.



