Lundi, c’est fiscalité ou finance ! Aujourd’hui, focus sur le LDDS, ou Livret de Développement Durable et Solidaire (le S a été ajouté en 2016).
Créé en 1983 sous le nom de CODEVI (Compte pour le Développement Industriel), il est accessible dans les mêmes banques que le Livret A. Réservé aux personnes majeures et résidentes fiscales en France, il n’en existe qu’un par personne.
L’ouverture se fait dès 10 ou 15 euros, avec des versements gratuits dans la limite de 12 000 €. Les intérêts persistent de se cumuler au-delà de ce plafond. Le taux est de 0,50 %, identique à celui du Livret A, et les intérêts sont calculés deux fois par mois, le 1er et le 15.
À quoi sert vraiment le LDDS ?
À l’origine, le CODEVI finance la création d’entreprises. Aujourd’hui, le LDDS participe au financement des PME, des travaux d’économie d’énergie dans les logements et de l’économie sociale et solidaire.
Contrairement à ce qu’on imagine, l’argent déposé ne reste pas « à votre nom » dans la banque : il circule pour soutenir des projets concrets.

Pour les épargnants, le LDDS sert souvent à placer des fonds lorsque le Livret A est déjà plein. Mais soyons honnêtes : il ne rapporte presque rien. Avec un taux aussi bas, le gain maximum tourne autour de 60 € par an.
Structurer son épargne avec le LDDS
Vous pourriez vous demander pourquoi s’intéresser à un livret aussi peu rentable. Au-delà du rendement, le LDDS permet d’organiser votre épargne par objectifs.
Dans un précédent post, je disais que le Livret A pousse souvent à épargner « bêtement », sans mais précis. Au contraire, les livrets réglementés peuvent devenir des outils de stratégie financière : par exemple, utiliser le Livret A pour les imprévus et le LDDS pour les prochaines vacances.
Structurer votre épargne, c’est donner un sens à chaque euro mis de côté.




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