Cette semaine je vous partageais une image avec un sondage sur votre situation. Je demandais aux personnes qui ont répondu “Ni l’un, ni l’autre” quel était leur plan ? Je vous ferai un retour la semaine prochaine sur vos réponses qui étaient majoritairement dans un mood “Je prends le taureau par les cornes”. Dans les autres types de réponses, il y a 3 réponses qui m’ont titillée (3e slide) sur la notion de “job alimentaire”.

Le “job alimentaire” : pourquoi il ne doit pas être un plan de vie
Juste au cas où il y aurait besoin de le préciser, je ne recommande à personne de démissionner du jour au lendemain, je suis là pour vous aider à prendre soin de votre argent, pas pour vous pousser au suicide financier. Par contre le job alimentaire n’est pas censé ÊTRE le plan, mais une étape intermédiaire avant la prochaine. Sinon c’est quoi? Le purgatoire? Quel est ce péché que tu penses devoir expier? D’être mère célibataire?? D’avoir fait une erreur de jugement il y a 3 ans? S’il vous plaît, refusez la galère dans votre vie, refusez la survie, la vie est trop courte pour passer 10 ans dans un job alimentaire 😭😭.
Refusez la galère et la survie
Et je ne parle pas des personnes qui m’ont dit, je fais ce job parce que je suis pépère zéro stress, je vis ma best life, j’ai du temps pour kiffer avec mes gosses, ça c’est un plan! Mais “subvenir aux besoins de ses enfants”, “quand on ne peut pas faire autrement”, ça m’évoque : souffrance, résignation, limite de la maltraitance envers soi-même! 💔.

Le job alimentaire : une étape, pas une finalité
Je ne dis pas que ce sera facile de sortir la tête de l’eau surtout que, je vous l’ai répété maintes fois, être dans ce genre de situation précaire empêche de réfléchir correctement donc oui ça sera difficile, c’est vrai. Mais le job numéro 1 de la personne qui a un job alimentaire, c’est de trouver un autre emploi.
Le coût caché d’un job alimentaire
Le coût du job alimentaire est trop sous-estimé : coût financier bien entendu (frein sur la progression salariale, budget, épargne, retraite), mais le coût psychologique on en parle ? Perte de confiance en soi, sentiment d’échec, perte d’ambition et le pire de tout : perte de perspective “je ne peux pas” (ça me rend claustrophobe).



